Présentation

I) Caractéristiques générales

1)      Notre école s’appelle école Gilles Vigneault depuis 1987. C’est en raison de multiples échanges avec des écoles du Québec que nous avons choisi, avec l’accord du chanteur, de se nommer ainsi. Hélas, la Ville, et par voie de conséquence l’Académie, ne nous reconnaît pas ce nom et continue de nous appeler Dahdah. Les arguments sont assez spécieux : « à Marseille, les écoles portent le nom de la rue, sinon les livreurs ne la trouvent pas » ; « on ne donne pas le nom de quelqu’un de son vivant » ; « si les écoles choisissent leur nom, où va-t-on ? ». En fait, Gilles Vigneault est venu 2 fois dans notre école : nous lui avons réservé un bel accueil, avec élus municipaux qui l’ont congratulé, mais rien n’a bougé. Nous l’avons rencontré 3 fois (1 fois à Paris, 1 fois à Berre, 1 fois au Toursky, en mars 2005 avec en prime une exposition)

 

2)      Avant la mixité, il y avait 2 écoles, une au Bd Dahdah, une au Bd Pardigon. Puis, il y eut regroupement sur 1 seul bâtiment à la suite de baisses d’effectifs (à peine 5 classes, sur Dahdah uniquement). Ensuite, le quartier s’est progressivement repeuplé, nous avons dû faire héberger 1 CP à l’école maternelle, l’ancienne école de Pardigon étant devenue l’Opus 13, une école de musique. Les effectifs continuant d’augmenter, l’école de musique a d’abord été contrainte de nous accueillir (nous étions « locataires »), puis de passer convention avec nous (c’est eux qui étaient « locataires ») et enfin, à la suite de travaux en cascade (il a fallu d’abord rénover l’ancienne école maternelle du Bd Barbier, pour accueillir l’école de musique), nous avons récupéré la totalité du bâtiment.

 

3)      A la rentrée 2009 2010, nous passons de 11 à 13 classes (la 13° étant assujettie à un surplus d’élèves d’écoles environnantes). Ces 2 classes supplémentaires sont installées au Bd Barbier, en cohabitation avec l’Opus 13.

 

4)      Le fait que nous soyons sur 3 bâtiments, ne doit pas entraîner de rivalité entre les 3, nous œuvrons dans le même esprit et nous tâchons de nous retrouver sur un certain nombre d’actions fédératrices communes

 

5)      L’école a un comité de parents très actif, et même si certains sont dans des fédérations de parents rivales, depuis des années, il n’y qu’une liste aux élections du Conseil d’Ecole (jusqu’à 72% de votants et quasiment autant pour la liste). Cela représente une force non négligeable. Les parents sont très présents dans l’école – ceci en est une caractéristique – puisqu’ils gèrent un certain nombre d’activités. Par contre, ils ne sont pas envahissants et respectent (globalement) les enseignants. Ils nous laissent la maîtrise financière totale, c’est nous qui choisissons la destination des sommes recueillies lors de toutes activités lucratives.

 

II) Objectifs généraux

En plus des objectifs institutionnels (lire, dire, écrire, compter), nous nous sommes fixés 2 axes de travail supplémentaires : autonomie et responsabilités des enfants, implication des parents.

 

III) Actions communes à l’école

1)      Le journal.

Il existe depuis mai 1977, en raison de 3 numéros par an (2 depuis quelques années, et en dehors des n° spéciaux). Il se veut le lien entre l’école et les familles. On peut y trouver (en plus des textes des classes), des textes d’adultes (parents ou enseignants) sur des sujets généraux, mais cela fait plusieurs années que je suis le seul adulte (avec Jean, l’ancien directeur) à écrire.

Au départ gratuit et tiré par le Conseil Général, il est maintenant payant (un abonnement de 4 € par an est demandé).

L’investissement des parents est très important : collecte des textes, mise en page, création de 2 grilles de mots croisés pour le concours, vérification et attribution des prix, et jusqu’à présent tirage et agrafage.

L’Association Culturelle Gilles Vigneault a été réactivée. Elle nous permet de demander (et d’obtenir quelques fois)  une subvention au Conseil Général ou au Conseil Régional et alléger ainsi le travail des parents.

Le journal est distribué à tous les enfants, qu'ils aient ou non payé la coopérative.

 

                 2)     Le carnaval

C’est l’avant dernier né de notre projet d’actions : jusqu’en 2004, il rassemblait des classes de manière éparse et discontinue. Mais, en 2005, une famille dynamique nous a proposé un carnaval provençal qui a rencontré l’unanimité, et malgré le départ de cette famille, nous avons continué depuis.

Chaque classe travaille sur un certain nombre de griefs reprochés au vilain Caramentran, puis désigne 2 accusateurs publics. Les CM2 travaillent sur ces accusations et désignent des avocats pour sa défense. Il n’y a pas de thème imposé, mais un défilé dans les rues, incluant un passage à la maternelle, puis a lieu, à Pardigon, le procès de Caramentran. Le juge (un enseignant) dirige le procès public et Caramentran est condamné à être gansaillé sur un tissu tendu. Puis, c’est le moment des danses qui ont été répétées dans les écoles. Un goûter (en partie fourni par les familles) est organisé pour les enfants.                     Les parents participent (au défilé, à l’organisation…)

 

3)      L’art de s’exprimer

C’est une idée que nous avons prise aux Québécois, en 1995 : sur un thème commun (ex : mon plus cher désir), chaque classe travaille sur une production laissée au libre choix des enseignants (écrit, noté ou pas, texte oral …). Les enfants se produisent dans chaque classe à l’oral. 4 élèves (en moyenne) représentants de la classe, sont désignés, élus, choisis ... pour les rencontres finales qui ont lieu un vendredi après midi, sur une estrade et devant toute l’école réunie.

Un diplôme de participation à cette finale est remis.    Les parents participent en tant que spectateurs.

 

4)      Les portes ouvertes

Là aussi, la manière de faire ces portes ouvertes nous vient du Québec. Nous les organisions un samedi matin, régulièrement depuis 1994. En 2008 2009, plus de samedi matin. Essai le vendredi après midi + début de soirée.

Toutes les classes les préparent de manière autonome, sur des sujets et des supports choisis par chacun : panneaux didactiques, ateliers interactifs, jeux, exposés, démonstrations, expériences, morceaux de musique... Les parents (et les enfants des classes) visitent et participent aux différents ateliers. En 2006, nous avons reçu la visite de M. Bianchi, IEN, qui a écrit une lettre de félicitation aux enfants et aux enseignants.

Ces portes ouvertes étaient organisées la même matinée : de 8h30 à 9h30 à Pardigon, et de 9h30 à 11h30 à Dahdah. 2008/2009 : vendredi 13h30 / 15h Pardigon    15h30 / 16h30 : Dahdah                 16h30 / 17h30 ou 18h : les 2

 

5)      La fête de fin d’année

En général, elle a lieu le dernier vendredi du mois de juin, depuis 1991. En 1992, les parents nous ont bâti une scène. Depuis quelques années, notre fête se déroule en 2 parties, à notre grand regret, pour des raisons de sécurité : de 17 à 18 heures pour Pardigon, de 19h30 à 22 heures pour Dahdah. Spectacles laissés à l’inspiration de chaque instit. Une scène d’une trentaine de m2 est montée, avec 3 entrées avec escaliers. Une sono puissante, avec micros filaires ou pas et un jeu de lumière sont installés.

Les parents participent (spectateurs pour la plupart, mais aussi dans le montage et démontage de la scène, installation de la sono, des lumières, rangement et nettoiement de l’école, service d’ordre, buvette…)

2008/2009 : Annulation de la fête : pb de calendrier (stages + classes vertes + suppression des samedis)

 

6)      Les chorales

Depuis 2005 2006, nous avons mis en place une chorale, dans chaque partie de l’école : Pardigon avec Thierry Dalard et Dahdah avec Céline Labry : répétitions et production de quelques chants lors du spectacle.

2008/2009 : pas de chorale à Dahdah.

 

7)      Le site de l’école

Notre école travaille sur des ordis avant le plan informatique pour tous (1981). Nous avions même créé un serveur minitel. Nous avons un site qui fonctionne grâce à Jean, l’ancien directeur de l’école qui en assure la gestion. Il suffit de lui envoyer par courriel ses textes, ses photos et des indications de mise en page. Peu de collègues ont intégré cet outil dans leur enseignement.

8)      Les activités financières co-gérées avec les parents

Les parents assument seuls ou avec la participation des instits un certain nombre d’activités financières qui ont permis d’équiper l’école, de participer à des sorties, des spectacles de chaque classe, d’aider certaines familles lors des classes natures :

Loto (octobre) / Tombolas (Décembre et Juin) / Kermesse (Mai ou Juin) / Fête (Juin)

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